Kendalc’h entend valoriser le patrimoine culturel de Bretagne par le biais de la scène. Fruit d’une étroite et ancienne collaboration, le championnat Kendalc’h de la danse bretonne trouve tout naturellement sa place dans la programmation du festival de la Saint-Loup.
Sont ainsi invités à concourir à Guingamp les finalistes sélectionnés à l’issue des épreuves de printemps du Championnat national de danse bretonne. Cette sélection est basée sur deux épreuves : la première, Tradi’Deiz, consiste à présenter les danses sous leur forme traditionnelle. Six danses de haute et basse-Bretagne sont ainsi travaillées par les groupes et évaluées par un jury de spécialistes. Cette note compte pour 20% dans la moyenne finale. La seconde, Dañs Excellañs, consiste à proposer un spectacle chorégraphié qui transpose la danse traditionnelle à la scène. Les groupes sont alors évalués suivant plusieurs critères tels que : complicité et complémentarité musiciens/danseurs, capacité à installer un climat, adéquation des costumes avec les idées véhiculées, capacité à exploiter la diversité des répertoires, cohérence du thème, symbiose avec le public… Cette note compte pour 30% dans la moyenne finale.
Le festival de la Saint-Loup est l'occasion de la finale du Championnat national de danse bretonne avec ses deux épreuves : celle du samedi soir qui consiste à valoriser son terroir sur un thème imposé (20%), cette année les grands rassemblements populaires, foires et fêtes calendaires, et enfin celle du dimanche après-midi où les groupes rejouent leur spectacle dévoilé lors de Dañs Excellañs, mais cette fois en extérieur, avec un autre jury et après un été de rodage (30% de la moyenne finale).
Le collectif de danseurs de groupes Kendalc'h de toute la Bretagne revient tout juste d'une tournée au Mexique où ils ont fait sensation dans plusieurs festivals de Zacatecas à Mexico. Ils rejouent ici le spectacle avec lequel ils ont fièrement représenté la Bretagne aux Folkloriades mondiales du CIOFF.
La page de leur tournée : https://www.facebook.com/KBreizhMexique/?fref=ts
Le thème retenu pour cette deuxième édition : Au boulot !
Les propositions pourront relever des catégories :
d’inspiration traditionnelle
La partie contemporaine a pour but de faire travailler sur une autre vision de la mode bretonne, d’adapter des modes traditionnelles à la période contemporaine et de valoriser la créativité. La confédération Kendalc’h réaffirme ainsi son objectif de positionner son action dans l’actualité de l’identité bretonne. Participants : Gwendal Jacob, Jocelyne Mézac.
L’objectif de ce concours est d’inciter les groupes à travailler sur les modes traditionnelles. Les pièces présentées peuvent être des pièces anciennes ou des reconstitutions.
Participants : Annie Raulo, Christophe Le Guern, Gwendal Jacob, Jocelyne Mézac, Johann/Delphine Bozec, Yann Lagoutte/Karine Dorval.
Voir les résultats du concours 2015 sur ce lien.
La danse emblématique de Guingamp ! C’est assurément un moment fort du festival puisque l’ensemble des groupes participant au championnat s’élance dans la rue Notre-Dame... Pas de note, pas de prise en compte dans la moyenne... seulement un trophée pour récompenser le meilleur cortège, mais que de partage avec le public et d’enthousiasme que de danser la danse du pays !
Ordre de passage :
Cette épreuve compte pour 20% de la note finale. Pendant une dizaine d’années, les groupes ont été invités à explorer différents terroirs : un terroir imposé chaque année. La confédération Kendalc’h propose depuis l'année dernière aux cercles finalistes du Championnat de Bretagne d’explorer et de valoriser leurs propres terroirs.
Pour cette deuxième édition de l’épreuve sous sa nouvelle forme, le thème commun retenu est : Grands rassemblements populaires, foires et fêtes calendaires. Cette soirée permettra donc au public de découvrir, autour d’une même thématique, la richesse du patrimoine dansé, musical, chanté et vestimentaire des terroirs de Bretagne.
Kroaz-Hent Gwengamp, en année sabbatique, ouvrira la soirée avec un spectacle hors-concours qui vient de lui permettre de remporter la « Victoire des Arts et traditions populaires » le 7 août dernier au festival des Affouages de Saint-Amand-Montrond.
Ordre de passage :
Ordre de passage :
C’est LE grand moment du championnat de Bretagne, puisque c’est là que s’exprime toute la créativité et la maîtrise de la scène des meilleurs ensembles de Bretagne, là que se révèle tout le talent des responsables artistiques, des compositeurs, des musiciens, des costumiers, des danseurs... de tous ces artistes bénévoles d’une culture populaire pleinement ancrée dans le monde contemporain. Chaque groupe présentera ainsi sa création de l’année (18 à 23 minutes réglementaires).
Le groupe de Pommerit-le-Vicomte, champion scénique de 1ère catégorie en 2016, ouvrira l’après-midi par le spectacle qui lui a permis d’être promu en catégorie Excellence pour 2017.
Ordre de passage :
Kalañ-goañv - Kala-Goañv (Les calendes de l’hiver) est la nuit entre le 31 octobre et le 1er novembre, c’est l’entrée dans la période hivernale et les mois noirs. Il s’agit d’un moment charnière entre la fin de l’année et le début d’une nouvelle année, où le monde surnaturel des défunts envahi celui des vivants. C’est la fin des travaux des champs, le début des foires froides et aussi le retour des âmes dans le monde des vivants qui viennent visiter les lieux et les personnes qui leur étaient familiers de leur vivant. C’est la fête des morts avec les vivants. Nous avons souhaité aborder plus spécialement dans notre spectacle des moments spécifiques liés à cette date : l’absence et le manque dans la vie quotidienne ; le retour temporaire des défunts la rencontre, la joie des retrouvailles ; la vie quotidienne qui reprend son cours normal et où chacun redevient lui-même tout en ayant un peu changé à la suite de cette nuit hors du temps qu’est Kala Goañv.
Livioù Pol - « Face au chevalet de Paul, je ne peux m’empêcher d’imaginer sa première leçon de peinture avec Gauguin, au coeur du Bois d’Amour le long de l’Aven. Sa voix résonne dans mon esprit : « Comment voyez-vous cet arbre ? Il est vert. Mettez du vert, le plus beau vert de votre palette. Et cette ombre ; plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible ». Ceci incita Paul à user des couleurs vives, à exagérer ses visions décoratives et symboliques. En vacances à Huelgoat, il séjourna dans l’un de ces grands hôtels qui organisaient des bals pour distraire le beau monde. Dans ce cadre bucolique et ces collines mystérieuses, il abandonna les aplats de couleurs pour les nuancer de noir et de blanc. Ses peintures devinrent plus ternes. En fermant les yeux sous le pommier en fleur de notre verger, je l’imagine peindre ses rêves en observant la campagne ondulante, cloisonnée de talus où serpente le canal silencieux du pays Dardoup. Depuis sa mort, je consacre mon temps et mon énergie à le faire vivre à travers son art. Cet homme qui fut mon mari, mon maître.» Marguerite Sérusier, juin 1928.
War al leur(enn) - Notre spectacle tente de questionner, en tant que danseurs et que bretons, notre rapport au sol, qu’il soit fait de terre ou de planches de scène. C’est notre point d’appui, notre stabilité, notre force d’impulsion ; et même si nous tentons parfois de sauter et de nous élever, notre Terre aimant et aimante toujours nous rappelle.
Ar sadorn hir - Samedi 1er août 1914, à 4h de l’après-midi, les cloches de France et de Bretagne firent entendre un terrible tocsin, c’est la mobilisation générale. Restées seules, les femmes s’organisèrent dans les campagnes. Pour les plus chanceuses, les romances entretenues par les lettres échangées entre le front et l’arrière se concrétisèrent à la faveur d’une permission. Mais les lettres n’étaient pas toutes porteuses de bonnes nouvelles… Ce long samedi prit fin 4 ans, 3 mois et 10 jours plus tard.
Les sept freures - Nous adaptons cette année le conte Les Sept freures, écrit par Jeanne Malivel, artiste originaire de Loudéac. Nous avons pris le parti de conter sur scène, ainsi que de travailler certaines parties du spectacle de manière plus contemporaine, afin de mettre en évidence l’aspect intemporel et universel du conte.
Didermen - L’infini cycle de la vie - partie 2 - Célébration de la partie claire de l’année gauloise (les calendes de mai - kala-mae). Nous suivons nos aïeux du mois de mai au mois d’octobre au travers des grands évènements qui rythment leur quotidien. Pas d’histoire particulière… juste des gens qui vivent au rythme de leurs traditions.
Ainsi soient-ils² - Ils sont un groupe, ils sont eux-mêmes, Ainsi soient-ils. Construire, déconstruire, reconstruire à travers la danse, la chorégraphie et le costume. Depuis toujours les gens dansent comme ils sont, dansent ce qu’ils sont avec le besoin de se ressembler, de se rassembler mais aussi de se démarquer.
Oh oh oh... - Aujourd’hui les cadeaux, les sapins, les décorations… Mais n’avons-nous pas perdu l’essentiel ? Ce rassemblement villageois pour préparer les fameuses bûches, et ce, même en cas de tempêtes, sa veillée, sa convivialité… La danse, l’échange, le partage, le conte, les chants… N’était-ce pas ça le vrai cadeau ?... Oh oh oh, Noël…
Rien que pour le plaisir, les groupes participant à la journée se retrouvent à l’issue de l’épreuve scénique pour une dernière danse.
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