Kenavo Jean Trébossen

Choc, incrédulité, émotion, tristesse... C’est ce que nous ressentons aujourd’hui à l’annonce de la mort de Jean Trébossen. Il a tiré sa révérence, sans prévenir après une vie bien remplie à Theix, la commune de son cœur, même s’il parlait volontiers de sa jeunesse dans le café familial « Au point du jour » à Vannes.
Quelques décennies au service de la danse, en temps que moniteur, car il aimait à le rappeler assez souvent : « La danse bretonne c’est pour se faire plaisir d’abord ! ». La convivialité était au rendez-vous des cours, et dès les années 90 une bonne formation de moniteur à Ti-Kendalc’h pour un engagement sans faille à assurer la pérennité de l’atelier danse de Theix, un « dépannage de quelques mois », dans une commune voisine, Saint-Armel, qui s’est éternisé. Sept années de présidence du cercle celtique En Arben l’on conduit a exprimer sa  passion pour la Bretagne. Il la vivait aussi au sein des comités de jumelage de Thônes et de Sahlenburg. Son dynamisme, son esprit  d’initiative, son sens de l’organisation festive animaient ces rencontres, ces fêtes. La galette-saucisse était un rendez-vous obligé au marché de Noël.
Et que dire d’une autre mission qui lui tenait beaucoup à cœur : la présidence des Donneurs de Sang… De la campagne publicitaire au jour de la collecte, il était de toutes les équipes de travail.

Jean, tes petits enfants garderont à jamais le souvenir du  papy gâteau. Tu as quelque peu désorienté tes amis de la ru er groez, pour qui votre demeure à toi et Marie Thé était le point de ralliement. Les danseurs de Theix, ceux de Saint-Armel, tes amis au sein de la Fédération et de la Confédération Kendalc’h se sentent orphelins. Tu nous contraint à te dire « Bonsoir Maître de maison », mais tu vas beaucoup nous manquer à tous.

Hélène Danielo