Arz Pobl / Sadorn

Samedi 6 juillet à Pontivy

Dans le cadre du festival Arz Pobl qui se déroulera du 5 au 10 juillet, voici le détail de la journée du samedi.

En partenariat avec l'Institut Culturel Basque, nous avons le plaisir d'y accueillir notamment un groupe du pays Basque : Maritzuli Konpainia et leur magnifique spectacle Ixtorio Mixtorio dont vous pouvez apercevoir quelques images dans cet article.

            De 15h à 17h : Stage de danses

           avec les chorégraphes des groupes : Grec, Serbe, Gascons, Basque et Bretons (gratuit)

           De 17h30 à 18h30 : Défilé en ville

           De 20h à 22h30 : Spectacle Breizh/Euskadi

           Avec : le groupe basque Maritzuli Konpainia*, le comté Nantais avec la Pastourelle de Jans et le groupe voisin Breizh Nevez de Mûr-de-Bretagne

           A 22h30 : Eurofest-noz avec les groupes invités

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs

Stage de danses : gratuit
Entrée spectacle : 6 €
Entrée eurofest-noz : 4 €
Réservation sur place au Palais des Congrès dès le samedi matin

 

Pack journée 15h/1h

Stage + repas + spectacle + fest-noz : 10 €
Réservation avant le 28 juin 2013 (limité à 50 personnes)
E-mail : armelle.houitte@orange.fr et rigal.christian@orange.fr
Tél : 02 97 38 10 15

 

 

 *La Compagnie Maritzuli Konpainia

présente un formidable spectacle d'enfants : 60 jeunes danseurs, âgés de 5 à 16 ans, Issus des ensembles Maritzuli, Eraiki et Xinkako. Accompagnés sur scène sur une musique de Aitor Furundarena Ce spectacle d’une heure et demie emprunte aux trois thèmes fondamentaux de la culture basque : le Jeu, le Carnaval et la Mythologie, et unit de ces fils, la tradition de la danse basque avec une mise en scène contemporaine. Il y a quinze ans plus de 7.000 spectateurs ont été entraînés dans l’univers magique de l’Enfance, grâce à la fraîcheur et au brio de jeunes artistes, remarquablement mis en scène et en valeur par des costumes et des éclairages superbes. S’y ajoutent a musique et les « voix » qui mettent en mouvement et accompagnent ces jeunes danseurs du Rêve et de la Poésie. Cette création, de Claude et Jon Iruretagoyena, chorégraphes et danseurs basques, présente un spectacle de choix Pour et Par des Enfants… Au service du rêve des adultes !

 

 

 L’enfant et le jeu.

Regardez donc ! Apparemment ce sont des en-fants qui courent, qui se ca-chent et qui s’amusent dans la rue. Apparemment, apparemment seulement. Cela peut se passer ici ! Au coin d’un immeuble… Sous un arbre… Un groupe d’enfants, certains assis, d’autres à genoux, fixent un objet. Cela pourrait être un lézard, une toupie ou peut-être une montre. Peu importe, c’est à peine s’ils bougent, de toute évidence, ils sont occupés à jouer. Et par ce jeu tout s’organise, tout démarre, tout est possible. Ils sont là, ils prennent l’espace, le lieu est important, ils le partagent, ils se le disputent. C’est là qu’ils inventent, qu’ils vont concevoir leur monde, c’est l’endroit des codes, des règles, des far-ces, d’où naîtra leur imagination. C’est leur endroit de vie. S’il y a représentation ici, c’est dans le sens d’imagina-tion . En latin imaginatio : faculté de rêver, d’inventer, de concevoir leur monde. Et la rue devient rêve pour que la vie soit un jeu… Claude et Jon Iruretagoyena

 

L’enfant et le carnaval.

Regardez donc ! Apparemment c’est Carnaval qui passe avec sa farandole de musi-ques, de tintamarres et de cou-leurs. Apparemment seulement. Cela peut se passer Là-bas ! Sous un masque de toile Ou ici ! Dans la peau d’un person-nage. Un groupe de zirtzil avance. C’est Carnaval qui s’an-nonce. Derrière ces masques, des visages pleurent de malheur ou rient de bonheur, les petits deviennent géants, les jeunes deviennent vieux et les cortèges s’organisent. C’est le temps du double jeu, le temps du monde ca-ché, celui de l’enfant qui « transgressera» la tradition en s’appropriant cet ours pour en faire son compa-gnon… Son compagnon de nuit, son compagnon de vie. S’il y a représenta-tion ici, c’est dans le sens de mise en scè-ne. En grec Skêné : le lieu où évoluent les acteurs. Et le masque de toile devient rideau pour que la vie soit spectacle…

 

L’enfant et la mythologie.

Regardez, écoutez donc! Apparemment c’est Mari qui tourne dans le ciel tel un astre de feu. Apparemment seulement. Car dans son ventre caverne dort un être de désir et de songes. Etés-vous en train de rêver ? Ou est-ce bien cette déesse qui vous donne la lumière, vous permettant ainsi d’accéder à son monde ? Est-ce bien Mari qui vous tend le fil de sa quenouille, cordon ombilical qui vous relie à elle pour tisser la toile de la vie. Envahi de sa présence, surtout n’hésitez pas, avancez et ne vous retournez pas. Ne jouez pas de cet instant, gardez le fil, sur-tout ne le perdez pas, sa colère pourrait être terrible. Apprenez à construire ce mo-ment qui vous est offert, pièce par pièce et ne perdez pas de temps, car il vous est compté. 

 Vous verrez, au jour qui marque la fin de votre ouvrage, il sera déjà très tard. Trop tard peut-être… Non, vous n’avez pas rêvé… L’Instant où vous avez été un enfant vous a quitté, vous laissant comme un souvenir, de ce temps qui a passé si vite, tellement il était rempli. S’il y a représentation ici, c’est dans le sens d’appari-tion. En basque agertu : montrer, manifester. Et l’homme devient acteur pour que la vie soit un rêve. Alors spectateur… Que viens-tu cher-cher et voir ici ? Un spectacle ? Ou bien… La représentation de ce que tu joues au-dedans de toi… Depuis l’enfance ? Claude Labat. Claude Iruretagoyena. Attention aux spectacles d’enfants ! Qui permettent aux adultes de rêver...