Présentation du groupeLes Bugale viennent de fêter leurs 80 ans. De nombreux Bretons sont venus s’installer dans la région parisienne pour des raisons professionnelles. Les danseurs portent le costume du pays vannetais et plus particulièrement celui de Camors qui a la particularité d’être à cheval sur deux pays : le pays d’Auray et le pays de Baud, ce qui explique la présence des éléments des deux pays dans la composition du costume. Le groupe met en valeur toutes les générations sans aucune distinction et c’est indéniablement leur richesse. Les Bugale travaillent chaque année un nouveau spectacle en créant ainsi un dynamisme chez les danseurs et chez les musiciens. C’est avec plaisir et honneur qu’ils portent leurs costumes de cérémonie ou bien de travail, pour représenter fièrement les couleurs et coutumes de la Bretagne, en France et à l’étranger. Le groupe a été créé en 1933. De nombreux Bretons sont venus s’installer sur Argenteuil pour des raisons professionnelles. Une partie de ceux qui arrivaient se sont mis à travailler à la construction et l’évolution du chemin de fer. Les autres ont été embauchés pour travailler dans l’extraction du calcaire dans des mines à ciel ouvert se trouvant sur notre commune. L’extraction de ce calcaire avait pour conséquence que le toit des maisons de notre commune était recouvert d’une fine pellicule de calcaire et tous les toits étaient blancs. Nous sommes et nous resterons des Bugale et notre force est notre intergénérationalité. |
Bugale ar Gwenn Ti UhelArgenteuilIle-de-France |
« Tout ce qui se partage se multiplie.... Partagez donc ! » Youcef Remmouch
Les générations se côtoient au fil de la vie, les plus anciens témoignent de ce qu’ils ont eux-mêmes reçu des générations précédentes, les plus jeunes s’approprient avant de transmettre, à leur tour, la richesse du patrimoine...
Surnom des habitants de Locmiquélic, les minahouets étaient avant tout les outils qui permettaient de fourrer les cordages dans les ossatures des bateaux. Le cercle d'Argenteuil a décidé cette année d'emmener les spectateurs au pays des minahouets et de leur faire vivre une journée au port de Locmiquélic.
La commune de Camors est à cheval sur deux pays : Le pays d’Auray et le pays de Baud. C’est pourquoi nous retrouvons des éléments des deux pays dans la composition du costume de Camors.
Le costume de Camors que nous portons est celui d’avant la guerre de 14-18. C’est pourquoi il est long et que le tablier a des couleurs. Le costume se compose d’une robe de velours noir, (plus la robe a de velours plus le propriétaire était riche), d'un tablier avec un grand devantier comme dans le pays d’Auray. Pour enjoliver le costume nous portons un col en broderie, de forme carrée quand il est porté avec la coiffe d’Auray, de forme plus rectangulaire lorsqu’il est porté avec la coiffe de Baud.
Sous le devantier nous portons une guimpe qui laisse paraître une dentelle en haut du devantier du tablier. Le tablier est de velours brodé lorsque nous portons le costume de cérémonie, les couleurs de celui-ci sont forcément des couleurs que l’on pouvait obtenir avec des teintures naturelles (Le violet par exemple avec la betterave). Les tabliers de travail sont en tissus plus grossier, peu salissants au motif de petites fleurs avec un fond assez foncé ou à rayures. Les tabliers du dimanche étaient faits dans des étoffes simples mais plus gracieuses comme du satin, du satin broché, du tulle rebrodé... Les jours de cérémonie la toilette se complétait des manchettes en dentelle.
Ce costume de cérémonie était souvent celui que l’on se faisait faire le jour de son mariage et que l’on ressortait au gré des moments de la vie. Il existe deux modes de coiffe :
Pour les recherches sur le costume de Camors, ce sont des recherches qui nous ont été données il y a bien longtemps déjà par Melli Pallec (« bonne du curé de Camors, l’abbé Le Porc ») Nos recherches de l’époque ont été confirmées lors de l’exposition du costume faite il y a quelques années au château de Pontivy par Jorj Belz. En plus de ses recherches nous nous sommes aussi basés sur des recherches familiales dans les familles Kerzerho, Lotodé, Dréano, Le Mer, Pallec, tous habitants de Camors. Ces recherches nous ont confirmé la présence de deux coiffes sur la commune, la coiffe d’Auray et la coiffe de Baud avec une répartition comme suit :
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