Présentation du groupe

L’atelier chorégraphique de l’association Kreiz er mor (le milieu de la mer) rassemble des passionnés de culture bretonne. S’ils souhaitent avant tout faire découvrir les danses de Bretagne au plus grand nombre, ils sont aussi motivés par l’envie de montrer que ces danses peuvent apparaître sous un jour différent. Les danseurs arborent le costume du pays vannetais. En 2015, Kreiz et mor participe pour la première fois au championnat de danse de Kendalc’h et remporte une belle troisième place à l’issue des épreuves du Tradi’deiz et de Dañs Île-de-France. Le groupe figure donc parmi les meilleurs groupes de 4ème catégorie, un avenir prometteur pour ce groupe, plein d’énergie et d’enthousiasme, qui vient tout juste de prendre le chemin du concours.

Kreiz er mor

Sartrouville

Ile-de-France 

 

Kreiz er mor - Sartrouville

 

Spectacle 2019

Ar galon

Depuis toujours, à l’image de leurs paysages, les communautés de l’Armor et de l’Argoat s’opposent. Elles cultivent leurs différences jusque dans le chant et la danse. Rien ne semble pouvoir les rapprocher, jusqu’à ce que le coeur s’en mêle.

 

Spectacle 2018

Les découvertes de Yann Ber

Yann Berr, ouvrier itinérant aux multiples compétences, découvre aux cours de ses différents déplacements, les danses du pays et le plaisir de la danse.

 

2018 - Kreiz er mor - Sartrouville

 

Costumes

Le costume porté sur scène correspond à la mise vestimentaire 

- de cérémonie, adoptée des personnes se rendant à un pardon, ou toute autre occasion exceptionnelle. Autant dire que, dans ce cas, les plus beaux effets et les parures les plus remarquables étaient de mise. C’était le moment où jamais de porter ses bijoux, lorsqu’on en possédait.

- du dimanche

des années 1910-1920 du pays d'Auray

Caractéristiques du costume féminin

Le costume de grande cérémonie du Pays d’Auray vers 1910-1920 est soit de mode châle (citadines et femmes de la côte) ou à col

Le costume se compose :

  • Une robe en lainage noir à parements de velours au bas de la jupe, sur les manches et dans le dos  (pour la mode dite « à col »)
  • La pièce maîtresse du costume le tablier : à grand devantier pour la mode à col et petit devantier pour la mode avec châle, en soierie damassée noire ou de couleur, en satin, en velours brodé de multiples petits bouquets
  • La coiffe en tulle qui peut être brodée ou garnie de dentelle, couvre le haut de l’oreille et forme trois plis au dessus du front.
  • Pour les femmes portant la mode à châle, la gorge et le haut du dos sont couverts par une guimpe et le buste est habillé d’un châle en tulle noir.
  • Dans une version plus simple, les tabliers sont en cotonnade à motif et les manchettes de dentelles pour faciliter les travaux quotidiens sont remplacées par des manchons en tissu plus rustique.
  • La hauteur de la bande de velours au bas de la jupe varie entre 20 et 30 cm.
  • Le col (dans le dos), est relativement échancré (1920) par conter encolure haute (1910).
  • Les manches, arrivant approximativement au milieu de l’avant-bras, sont de forme dite « en pagode ». Le mérinos de la robe peut être remplacé par un taffetas de soie, et ce tissu peut être moiré ou comporter des motifs divers, tons sur tons.
  • Un tablier à grande bavette, de longueur variable (10 à 15 cm au dessus de l’ourlet de la robe)  mais parvenant au moins au niveau du velours de la jupe, agrémente le costume féminin, dont il constitue la pièce maîtresse. Les broderies, qu’elles soient sur satin ou velours, peuvent être invariablement soit en semis de petits bouquets (1910), soit en guirlandes de fleurs (1920 – 1930), avec possibilité de festons et début des broderies Richelieu.
  • La tenue de la femme se complète par une parure de dentelle : la coiffe « Tri kint », un col de taille moyenne, une guimpe et des manchettes, les araignées sont très rares à cette époque. La coiffette de taille importante est lacée sous le menton, ou nouée sous le chignon.
  • Traditionnellement, lorsqu’une femme a les cheveux longs au point que le chignon ne peut rentrer dans la coiffe, elle a coutume de faire deux nattes, de relever celles-ci et de faire un chignon plus petit avec le bout des tresses. 

 

Caractéristiques du costume masculin

Le costume de cérémonie du Pays d’Auray vers 1910-1920 se compose de :

  • une chemise blanche à plastron plissé ou plat, col avec nœud ou cravate (pour cérémonie) ou col officier (dimanche)
  • un gilet de tissu damassé avec parements de velours, croisé avec double rang de boutons, petit col officier, poches plaquées, 
  • Encolure en V profonde, plus couvrant au niveau des hanches = 1920
  •  Encolure en V haute, plus court au niveau des hanches = 1910
  • une veste à parements de velours dont le col monte très haut sur le cou
  • un chapeau à guides de velours dont la longueur variait selon la richesse de leur propriétaire
  • un pantalon gris rayé (caractéristique de cette époque).
  • Les hommes, dont la vêture n’évoluera désormais plus
  • Il est possible de ne pas porter le costume complet dans une démarche de spectacle mais c’est toujours intéressant de le voir.