Kendalc’h et le Kann al Loar proposent cette année une nouvelle formule pour Faltaziañ.
C’est une édition exceptionnelle de Faltaziañ qui attend le public pour cette onzième édition.
Après dix années de trophée, la confédération Kendalc’h et le festival Kann al Loar ont souhaité expérimenter une nouvelle formule en invitant deux compagnies lauréates des éditions passées proposant des nouvelles créations : Keanoz et l’Atelier de Recherche Chorégraphique du Léon (ARCL). La soirée se clôturera par la présence du duo Mickaël Phelipeau et Erwan Keravec et de leur nouvelle création "Membre fantôme".
« Expérimenter » telle est la vocation première de Faltaziañ, nous sommes au cœur du sujet pour ce festival 2017 !
« Ensemble » est le récit d’une rencontre entre des histoires de vie et une passion commune la danse de Bretagne. Des corps qui évoluent, des savoirs qui se télescopent, le passage de témoin entre génération, un art qui se transmet et s’adapte aux évolutions de l’âge et de la société, bref une culture qui vit, portée par les frêles esquifs que sont les habitants de nos contrées Léonnaises. C’est le langage de la danse bretonne contemporaine élaboré en commun entre les danseurs, qui a été choisi pour mettre en oeuvre la rencontre création.
La création 2017 est assez atypique puisqu’elle rassemble sur un même espace de scène des danseurs venus d’histoires et d’horizons différents, rassemblés autour d’une même passion la danse. Elle rassemble quatre groupes de danseurs qui en-dehors de cette création ne se seraient jamais rencontrés.
Cette année, les danseurs de l’ARC L ont fait appel à deux chorégraphes pour mener à terme cette création.
Après le succès de leur première création « Ennemie Intime », Yann Busnel invite à nouveau à la co-écriture Séverine Busnel, professeure de danse et chorégraphe professionnelle
parisienne (membre de la compagnie de danse contemporaine « Les Pieds Ingénus »).
Leur seconde création en un acte explore la notion de temporalité au sens large. Rythmée avec humour et émotions, elle s’articule en 5 tableaux thématiques, allant de la théorie de la relativité d’Einstein à celle de l’évolution de Darwin.
Son titre, sous forme de citation d’Héraclite d’Éphèse, signifie « Tout coule », dans le sens de « Tout passe ». Les citations occupent une place prédominante dans l’approche artistique de cette nouvelle création, articulant ainsi l’enchaînement des tableaux. Ceux-ci sont supportés et illustrés par différentes formes de danses (re)visitées.
Dans Ta Panda Rei, la création musicale est une composition originale de Logan Dataspirit conçue en collaboration avec des musiciens traditionnels, ayant pour objectif de compléter la mise en scène dans la narration tout en soutenant la danse. Chaque musicien a enregistré des thèmes collant aux différents tableaux du spectacle. Ces enregistrements ont servi de base à la création des morceaux électroniques, sur le principe du remix. Des enregistrements supplémentaires ont été effectués afin d'enrichir les tableaux de manière itérative. Ces morceaux sont ensuite décomposés en différents éléments qui seront reconstitués pendant la représentation afin de coller à la scénographie, sur le principe du live DJ.
L’opportunité a été donnée à Valérie Nief de laisser libre cours à la création en qualité de costumière. Cette passionnée de costumes, tant traditionnels que contemporains, a enrichi sa connaissance sur l’art de se vêtir, allant de la façon des couturières d'antan à la broderie fine.
En avril 2016, la SACD et le Festival d'Avignon proposent à Erwan Keravec et Mickaël Phelippeau de travailler ensemble sur un duo, dans le cadre des Sujets à Vifs. Les deux artistes, l'un sonneur de cornemuse, l'autre chorégraphe, ont ceci en commun qu'ils aiment travailler/interagir avec leurs identités pour les transformer. Avec ce projet, ils convoquent la notion d'héritage.
Erwan Keravec grandit et se forme dans les bagadoù. Mickaël Phelippeau, lui, découvre la danse traditionnelle bretonne à plus de 30 ans. Ceci est leur point de départ. Ce projet est une traversée depuis ce qui les construit au sens large pour mieux s'en abstraire jusqu'à une parole plus intime.
" (...) le bel engagement réciproque des deux ne se démentira pas. Qu'il en aille des sonorités follement libres du sonneur de cornemuse, et des motifs gestuels rebondissants, hybrides, inclassables et insolites que le danseur décline. Pour une bonne part, il développera cela dans une grande ronde. On y verra aussi les accents finalement complexes et gracieux, des danses bretonnes que le bougre maîtrise à merveille (...)"
Gérard Mayen, in Danser canal historique
Tarif réduit en réservation : 10 € / Tarif en réservation : 12 € / Tarif adulte sur place : 14 € / Tarif enfant (6-12 ans) : 10 €
Tarif réduit en réservation pour : les demandeurs d’emploi, les étudiants, sur présentation d’un justificatif, les sociétaires du Crédit Agricole au niveau national, sur présentation de la carte sociétaire, l’achat de 3 spectacles différents, les groupes à partir de 10 personnes.
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